Une image impressionniste prise sur une rue de Seattle à la demande d’un client. « Parfois, un sujet exige un style différent, et c’était le cas pour ces tulipes. L’image me dit souvent ce qu’elle souhaite refléter. » D4S, AF Micro-NIKKOR 105mm f/2.8D, 1/1000 seconde, ISO 250, exposition manuelle, mesure matricielle. Une image impressionniste prise sur une rue de Seattle à la demande d’un client. « Parfois, un sujet exige un style différent, et c’était le cas pour ces tulipes. L’image me dit souvent ce qu’elle souhaite refléter. » D4S, AF Micro-NIKKOR 105mm f/2.8D, 1/1000 seconde, ISO 250, exposition manuelle, mesure matricielle.
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Pendant ses années en tant que journaliste, Robin avait fait un peu de journalisme à la pige (« c’était permis »). Alors, avec le photojournalisme derrière elle, elle se tourna vers la pige en tant que photographe de mariage et de portraits, et elle a continué avec cela jusqu’à ce que survienne un autre changement, qui a mis plus de temps à se concrétiser.
« J’étais chez une amie », dit Robin, « et j’ai vu cette vieille fenêtre avec une photo à l’intérieur. Je me suis dit : "Wow, ce serait sympa d’être une artiste à plein temps et de créer des pièces à partir d’objets trouvés [et] de mes photographies!" » C’était un grand rêve, si grand qu’elle en a reporté la poursuite. « Je me suis dit : "Qui peut se réveiller tous les jours et créer de l’art?" »
Mais ses doutes se sont dissipés lorsque sa mère est tombée malade. Robin a alors réalisé que la vie n’était pas faite pour attendre, mais pour agir, et que le rêve de devenir une artiste n’était finalement pas si grand.
Elle a commencé par créer des expositions d’art, qui ont bien marché. Ensuite, un contact qu’elle avait rencontré à l'époque où elle travaillait en photojournalisme l’a chargée de créer des photographies d’art et, comme le dit Robin, « tout a décollé ».
Aujourd’hui, elle est ce qu’elle rêvait d’être, une artiste à temps plein, créant des images fixes, des vidéos et des installations artistiques pour des clients résidentiels et commerciaux.
Tout au long de sa carrière, elle a été consciente qu’en dépit d’une solide connaissance des bases du métier, sa réussite n’a pas grand-chose à voir avec les aspects techniques de la photographie. « C’est une question de sentiment », dit-elle. « Je photographie avec mon cœur. »
Et sa tête. La satisfaction des clients passe par la collaboration, le contexte et la liberté créative dans le respect des lignes directrices. Elle se verra souvent confier un thème pour une mission commerciale, puis rencontrera des concepteurs, des architectes et des promoteurs. « Parfois, nous sommes dix dans une salle à parler [du projet], et c’est une collaboration totale. » D’autres fois, l’emplacement et même les objets trouvés entrent en jeu. « Je fais beaucoup de chasse aux antiquités. Ce que je préfère, c’est combiner des objets trouvés avec mes vidéos et mes images fixes. »
Pour une commande, elle a simplement vu que « ce bâtiment a besoin d’art » et c’est ce qui s’est passé. Dans un autre cas, un client commercial a simplement dit : « Nous voulons un sentiment de nord-ouest, » et c’était à Robin d’interpréter le « sentiment » et de créer des images qui l’expriment. Son travail peut être visuellement littéral ou très impressionniste, mais le but, dit-elle, « est de saisir le sentiment, l’énergie des choses. Même lorsqu’on vous donne le sujet, je pense que vous devez photographier d’abord pour vous-même. »
Et la réaction du client? « En général si j’aime, ils aiment aussi », dit Robin.