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Intermédiaire

Atteignez le ciel : ce téléobjectif novateur est le choix idéal pour photographier des oiseaux qui bougent rapidement

Photo de la silhouette d’un balbuzard pêcheur prise par Keith Ladzinski

© Keith Ladzinski

« Il y avait beaucoup de balbuzards pêcheurs dans la zone de nidification dans laquelle je prenais des photos », explique Keith. Celui-ci était à la chasse au poisson, et je voulais vraiment le capturer contre le soleil alors qu’il se levait, probablement vers six heures du matin, en cette journée brumeuse. C’était un bon test pour l’objectif; il n’y a pas de lumière parasite sur la photo. Je le suivais en utilisant la cadence de neuf vps du D850. » D850, AF-S NIKKOR 500mm f/5.6E PF ED VR, 1/8000 seconde, f/32, ISO 31, exposition manuelle, mesure matricielle.

Au premier abord, les photos présentées ici ne sont pas difficiles à prendre : si vous êtes au bon endroit au bon moment, les oiseaux viendront à vous.

Keith Ladzinski, photographe animalier et de sports extrêmes, a pris ces clichés à Wakodahatchee Wetlands, une zone humide près de Delray Beach, en Floride, un lieu qu’il décrit comme « fantastique, car il offre beaucoup d’occasions de photographier des oiseaux dans leur habitat naturel. »

Keith, également ambassadeur Nikon, était à Wakodahatchee au moment où le plus d’oiseaux y nichaient. « Donc ce n’est pas comme si on devait rester caché toute la journée pour prendre une photo », explique-t-il. Trouvez une colonie ou un lieu où les oiseaux viennent nicher, et vous aurez tout le loisir de prendre des photos pendant qu’ils font leur nid ou nourrissent leurs petits. En revanche, il ne suffit pas d’être au bon endroit au bon moment pour prendre des photos du niveau de celles de Keith.

Mais il a quelques conseils à donner à cet égard.

L’ambassadeur de Nikon, Keith Ladzinski, photographiant avec l’appareil photo D850 et l’objectif 500mm
Photo d’un oiseau anhinga avec du matériel de nidification prise par Keith Ladzinski

© Keith Ladzinski

« Un anhinga ramenant du matériel de nidification. Encore une fois, une bonne séparation, c’est la clé pour faire une photo d’un oiseau dans son habitat. Il arrivait vite et j’ai appuyé sur l’obturateur. C’était comme s’il volait à l’aveuglette. » D850, AF-S NIKKOR 500mm f/5.6E PF ED VR, 1/1000 seconde, f/5.6, ISO 400, exposition manuelle, mesure matricielle.  

Faire son choix

« Dans la photo animalière, il y a deux types de photos que vous pouvez prendre. Il y a la photo d’identité : "voici un ours, un oiseau". Et il y a la photo en contexte : "voici un ours ou un oiseau en train de pêcher". »

Les meilleurs clichés seront toujours ceux où l’animal est en train de faire quelque chose, et ces images seront d’autant plus intéressantes qu’elles auront du mouvement, un élément qui apporte de l’énergie et du dynamisme à la photo. « Même dans un portrait, il y a du mouvement », ajoute Keith. « La pose, l’attitude et l’expression du sujet donnent de l’énergie. En photographie animalière, le principe est le même. Le mouvement, c’est ce qui fait la différence entre une photo d’identité et une photo en contexte. »

En photo animalière, le mouvement rend l’image intéressante et informative. Il peut s’agir de tout élément qui donne une information sur les habitudes ou le comportement d’un animal.

En plus du mouvement, les photos de Keith se démarquent immédiatement par ce qu’on peut appeler la forme de la composition et la forme à l’intérieur de la composition. Dans ses images, le sujet devient un élément esthétique. Les oiseaux filent, tournoient, s’étendent en créant des formes dynamiques.

Capturer ces moments demande de la pratique, de la patience, du talent… et un équipement adapté.

Photo d’un balbuzard pêcheur se posant prise par Keith Ladzinski

© Keith Ladzinski

Un balbuzard en train de se poser dans un nid sur un cyprès. « Beaucoup de mouvement dans cette photo avec les serres et l’étalement des plumes », raconte Keith. La photo est aussi un bel exemple de la compétence de Keith de créer la forme de la composition et la forme dans la composition. « La pointe de son aile est située dans le coin du cadre, un élément tout à fait conscient », dit-il. « Vous ne voulez pas photographier trop large si vous désirez conserver l’intimité de l’animal. » D850, AF-S NIKKOR 500mm f/5.6E PF ED VR, 1/2500 seconde, f/5.6, ISO 640, exposition manuelle, mesure matricielle.

L’élément principal

​​​​​C'est évident : pour photographier des oiseaux, il faut un téléobjectif. Keith en a plusieurs qu’il utilise régulièrement en photo animalière, mais les photos présentées ici ont toutes été prises avec le même objectif : le tout dernier téléobjectif Nikon, le AF-S NIKKOR 500mm f/5.6E PF ED VR, une version plus compacte et légère du 500mm. Avec ses 23 cm et 1,45 kg, c’est l’objectif à focale fixe de 500mm le plus léger et le plus compact créé par Nikon pour les capteurs plein format. Il s’agit d’un objectif à l’autofocus incroyablement réactif et à la qualité d’image inégalée.

En discutant avec Keith de ces photos et de cet objectif, nous avons été tentés de l’appeler « l’objectif passe-partout » pour sa facilité d’utilisation dans toutes les situations. « C’était incroyablement simple de travailler avec », explique-t-il, et il s’agit là d’un facteur déterminant pour ses photos et vidéos. « Pour la photo animalière et de sports extrêmes, je dois souvent prendre un sac à dos et me rendre dans un endroit reculé, il est donc important d’avoir du matériel léger et compact, surtout lorsque l’on ne veut pas perdre en qualité. »

Pour prendre ces photos uniques qui l’ont rendu célèbre, le point de départ de Keith a été de comprendre qu’un téléobjectif fait bien plus que le rapprocher du sujet. « Dans le cas de la photo animalière ou de sport, on cherche vraiment à détacher l’action de l’arrière-plan, qui est souvent chaotique », détaille-t-il. « Le regard ne doit pas être distrait par d’autres éléments, et en utilisant un objectif de 500mm, on peut avoir une belle progression au sein de l’image, allant de la netteté parfaite du sujet à la douceur de l’arrière-plan, ce qui donne de l’importance au sujet principal de la photo. »

Ce nouvel objectif NIKKOR 500mm a été particulièrement efficace pour cette photo d’oiseau prise à main levée à Wakodahatchee Wetlands.

« Pour les photos d’oiseaux, il y a deux façons de rater le bon moment : ne pas cadrer assez vite, ou ne pas avoir la bonne mise au point. On cherche donc un objectif qui nous permet de cadrer rapidement et qui est équipé d’un autofocus réactif. Le nouveau 500mm s’est montré très bon sur les deux tableaux. C’est un objectif relativement compact qui permet d’agir rapidement et efficacement. »

Photo d’un balbuzard pêcheur en train de chasser en plein vol prise par Keith Ladzinski

© Keith Ladzinski

« Encore plus de mouvements d’ailes de ce balbuzard pêcheur en train de chasser, faisant des cercles, cherchant du poisson. Le ciel uniforme est un excellent fond. J’ai eu de la chance d’avoir de la lumière sur ces photos. » D850, AF-S NIKKOR 500mm f/5.6E PF ED VR, 1/3200 seconde, f/5.6, ISO 640, exposition manuelle, mesure matricielle.

Le facteur humain

Une fois que l’on est au bon endroit au bon moment et bien équipé, il faut savoir combiner ces éléments pour capturer les moments fugaces qu’offrent les oiseaux. Savoir anticiper, reconnaître et capturer ces moments, c’est un art qui demande de la pratique et de l’expérience. « Plus on prend de photos, plus ça devient mécanique », rassure Keith. « Lorsque je compose, je regarde inconsciemment les coins de mon cadre, je pense au centre de mon image, je réfléchis à l’esthétique que je veux créer. »

Mais la dure réalité, c’est qu’on ne peut pas contrôler la nature. « Les animaux font comme bon leur semble, et parfois vous allez manquer le bon moment si vous ne regardez que dans le viseur. Vous devez regarder dans le viseur, mais aussi autour, pour ne rien rater des deux côtés. C’est d’autant plus vrai dans le cas des oiseaux. Il faut les repérer, les surveiller, puis les mettre dans son cadre. »

Les fonctionnalités du nouveau 500mm facilitent le travail à cet égard. L’une d’entre elles est la VR (réduction de vibration), en mode normal ou actif : le premier est à utiliser lors de prises de vue à main levée, tandis que le dernier est à privilégier si vous utilisez un trépied, un monopode ou si vous êtes dans un véhicule en marche. Le nouveau NIKKOR 500mm dispose également d’un mode sport pour la VR, qui stabilise l’image dans le viseur lors de prises de vue en rafale à haute vitesse ou dans le cas des panoramiques. Keith a choisi cet objectif pour la photographie d’oiseaux, car il facilite le cadrage des sujets dans le viseur.

Il faut donc être bien équipé, mais aussi avoir les compétences permettant d’obtenir le meilleur résultat possible avec cet équipement. Comme toute chose qui vaut la peine d’être réalisée, c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais avec de la patience, de la pratique, en étant au bon endroit au bon moment et grâce à la maniabilité, la qualité d’image et la réactivité de l’autofocus de ce nouvel objectif NIKKOR, peut-être que cela devient un peu plus facile à faire.

Photo de grands hérons juvéniles (oiseaux), nourris par un de leurs parents prise par Keith Ladzinski

© Keith Ladzinski

« Ce sont de grands hérons, deux juvéniles, bien que très gros à ce stade, et un parent les nourrissant. Les parents arrivent avec de la nourriture et les jeunes hérons les harcèlent jusqu’à ce qu’ils la leur donnent, un peu comme des adolescents. Une belle situation de contre-jour latéral, exposée pour le centre du plumage des oiseaux. L’objectif a très bien géré ce type de lumière, grand ouvert à f/5.6, ce qui est idéal pour les oiseaux. On a toujours tendance à se concentrer sur les yeux. » D850, AF-S NIKKOR 500mm f/5.6E PF ED VR, 1/1600 seconde, f/5.6, ISO 1250, exposition manuelle, mesure matricielle.

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