Z 7 : sous pression
Je voulais juste essayer l’appareil photo dans des situations du monde réel, donc je l’ai emporté avec moi, et je dois dire qu’il est extraordinaire.
Au moment où Matthew Jordan Smith, ambassadeur Nikon, a commencé à utiliser le Z 7, il était particulièrement occupé. « Je devais aller deux fois à Los Angeles et deux fois à New York pour des prises de vue », raconte-t-il. « Je devais travailler avec des célébrités qui avaient extrêmement peu de temps et j’utilisais donc l’appareil photo dans des situations stressantes. »
Franchement, il pensait utiliser son cheval de bataille, le D850, pour la plupart de ses photos, mais ce n’est pas du tout ce qui est arrivé. Il est passé un peu de l’un à l’autre, mais au final, il n’a presque pas touché son D850, car le nouvel appareil photo était parfait pour les compétences et le style de Matthew.
« Le Z 7 est légèrement différent du D850 », dit-il, « mais dans l’ensemble, quand j’ai regardé le menu, je savais tout ce que je devais savoir. C’était fabuleux de pouvoir utiliser tous mes objectifs et de tout réussir. »
En fait, la performance de l’appareil photo pendant ces trois semaines de prises de vue a ouvert la porte à de nouvelles réussites, encore plus incroyables.
Au-delà de toute attente
Entre les mains de photographes professionnels, le Z 7 devait démontrer qu’il était à la hauteur, et les attentes de Matthew étaient assez typiques. « Le Z 7 est un Nikon, donc je m’attendais à un appareil photo comparable au moins au D850, que je trouve déjà étonnant. »
Être comparable au D850, c’est un bon début. « Et bien sûr, il est plus petit et plus léger qu’un reflex numérique, mais ça, je m’y attendais. » Pour être à la hauteur, l’appareil devait vraiment faire ses preuves; pour Matthew et beaucoup d’autres, ce fut le cas.
Premièrement, il a une puissance de 45,7 mégapixels. Deuxièmement, l’adaptateur de monture FTZ assure la compatibilité avec les objectifs NIKKOR AF-S et les objectifs à monture F précédents. Jusqu’ici, tout roule, mais il ne s’agit que d’éléments de base.
Ensuite, Matthew s’est attelé à la capacité de prise de vue continue à neuf images par seconde et à la couverture autofocus de 90 pour cent de la zone de l’image assurée par le Z 7. Pour lui, cela était absolument fondamental.
« Je ne savais pas du tout qu’il permettait une composition d’un bord à l’autre du cadre. Je suis habitué à faire mes prises de vue de façon traditionnelle : en verrouillant la mise au point et en recomposant. Pouvoir faire la mise au point exactement là où je le souhaite, pour moi ça change tout. »
C’était très important pour lui de ne pas devoir changer son style de prise de vue, ni le style et la substance de ses images avec ce nouvel appareil photo. « Je fais mes prises de vue rapidement, affirme Matthew, et l’appareil photo répondait au quart de tour. Je ne sentais aucune différence entre le Z 7 et le D850 quand je passais de l’un à l’autre pendant mon travail. »
À un moment donné, avec le NIKKOR Z 50mm f/1.8 S et son AF-S NIKKOR 105mm f/1.4E ED, il a fait des images avec l’objectif grand ouvert qui lui auraient normalement pris toute la fin de semaine. « C’était incroyable. Grâce à la conception de l’optique [des objectifs natifs et de l’adaptateur], je crois que j’ai fait des photos plus nettes que jamais. Ce 50mm donne des résultats tellement nets que les gens ne vont pas y croire avant de l’avoir vu. »
Parmi les facteurs « au-delà de toute attente », on peut ajouter les images exceptionnelles présentant des transitions subtiles de lumière et de couleurs. Il s’agissait de photos sans défaut, pourvues de détails dans les zones d’ombre, et de tons lumineux et nuancés sur la peau.
Par la suite, quand Matthew en a eu le temps, il a fait des prises de vue à un festival de musique de rue où il a pu tester encore plus à fond le Z 7 sur les artistes et les participants qui se déplaçaient rapidement. « J’ai pu constater combien le viseur est fantastique. Je passais de la lumière claire du soleil à la nuit; le suivi était étonnant et le viseur était plus clair que la réalité. Je n’avais jamais rien vu de pareil. »
Matthew n’a pas tardé à ajouter le Z 7 à son équipement.
« Au début, quand on commence à utiliser un appareil photo sans miroir, il faut s’habituer, dit-il, mais ça se fait très vite. »
« Et cet appareil photo permet de faire des choses qu’on ne pouvait pas faire avant. »
Images en mouvement
En plus, c’est un appareil photo qui va l’encourager à faire une chose qu’il hésitait à faire auparavant.
« Il y a une autre chose à laquelle je ne m’attendais pas », affirme Matthew. « J’ai toujours eu envie de faire de la vidéo, mais franchement, la mise au point manuelle ne me donnait pas envie de m’y mettre. Pour moi, c’était un obstacle. Mais c’est fini, tout ça. Cet appareil photo est fabuleux pour la vidéo. »
Il a déjà réalisé une petite vidéo nocturne, se concentrant sur les gens qui pénétraient dans le champ, restant avec eux pendant qu’ils parlaient, pour passer ensuite à quelqu’un d’autre. « J’utilisais la mise au point localisée en la réglant depuis l’écran tactile, et je suivais les gens partout où ils allaient, puis je me dirigeais vers un autre endroit et je laissais le fondu advenir dans la mise au point de la zone en question. Tout se passait en douceur et de manière fluide. »
Il prévoit de prendre un boîtier Z 7 supplémentaire juste pour la vidéo, mais cela ne l’empêche pas de penser concevoir déjà les choses comme un réalisateur vidéo. « Je quitte New York cet après-midi et dans l’avion je vais me mettre à travailler sur un scénarimage. »
En plus de ses autres attributs, le Z 7 est donc un appareil photo qui « agrandit votre répertoire. »