Expositions de départ et autres conseils utiles
Nous nous sommes entretenus avec la photographe professionnelle Diana Robinson qui effectue beaucoup de photos de ciel nocturne, notamment des photos de météores, de la Voie lactée, d’étoiles et d’étoiles filantes.
Selon Diana, il est préférable de commencer chaque prise de vue avec une exposition de départ élémentaire et de tester différents réglages jusqu’à parvenir à l’exposition idéale. Elle explique : « J’utilise le mode manuel, f/2.8, 20 secondes, ISO 4000, équilibrage des blancs de 4000 °Kelvin. » En fonction de l’obscurité, elle modifiera l’ISO et la vitesse d’obturation. « Puisque j’utilise l’objectif NIKKOR 14-24mm, je ne vais jamais au-delà de 25 secondes afin que les étoiles et les météores restent nets. » Le flou des étoiles dans le cadre d’une exposition plus longue est dû au fait que la Terre tourne sur son axe.
Si l’on veut immortaliser des pluies de météores et la Voie lactée sur la même photo, il vaut mieux commencer avec cette exposition puis la travailler. »
Selon Diana, un trépied est un atout indispensable, au même titre qu’un déclencheur à distance sans fil.
« La mise au point peut être un peu compliquée la nuit. J’utilise un zoom en visée écran pour photographier une étoile brillante ou Jupiter. Je tourne la mise au point en avant ou en arrière jusqu’à ce que l’étoile [ou la planète] apparaisse. Cela nécessite un peu de pratique, mais une fois que vous avez compris c’est bon. J’immobilise toujours la mise au point avec du ruban adhésif et je m’assure que j’ai bien désactivé l’autofocus, » explique-t-elle.
Il est également possible de faire une mise au point sur l’infini : « À f/2.8 sur l’infini ou avec une mise au point sur les étoiles, presque tout le reste est net à moins que les sujets soient à moins de trois mètres environ, » ajoute-t-elle.