Z 7 : Le test pratique
« De voir réellement votre exposition dans le viseur, sous un éclairage variable (cela s’est avéré être l’un des plus grands avantages de l’appareil photo). »
Nous espérions entendre un mot en particulier et Michelle Valberg, photographe de la vie sauvage et d’aventure et ambassadrice Nikon au Canada, l’a utilisé assez tôt lorsque nous lui avons parlé de ses premières expériences avec le Nikon Z 7 de 45,7 mégapixels.
Ce mot était « simple ».
Nous avions espéré l’entendre parce que le Z 7 et le Z 6 sont les premiers appareils photo sans miroir plein cadre de nouvelle génération de Nikon, et nous voulions que les photographes les trouvent plus faciles pour les prochaines étapes. Nous voulions qu’ils puissent les prendre et réaliser rapidement, « OK, ceci est pour moi ».
Michelle était très claire sur le fait que ses reflex numériques D5 et D850 avaient bien répondu à ses besoins d’imagerie, mais elle était également convaincue que l’idée d’un Nikon sans miroir était à la fois intrigante et excitante. « Je pensais que les appareils photo sans miroir représentaient l'avenir de la photographie, et je savais que lorsque Nikon en commercialiserait un, il serait remarquable et deviendrait un appareil photo que je pourrais utiliser sur le terrain sans qu’il y ait aucune différence de performance ou de qualité d’image. »
Preuve dans les images
Il existe actuellement trois objectifs NIKKOR Z dédiés aux appareils photo de la série Z—le 35mm f/1.8 S, le 50mm f/1,8 S et l’ensemble d’objectif 24-70mm f/4 S (Nikon a établi une feuille de route pour les objectifs de l’appareil photo de série Z à présenter au cours des trois prochaines années), mais la principale préoccupation de Michelle était la performance du Z 7 avec son verre, les téléobjectifs NIKKOR indispensables à sa photographie de la vie sauvage—des objectifs comme le 180-400mm, le 200-500mm, le 800mm et le nouveau 500mm plus léger et plus petit, le f/5.6E PF ED VR. L’adaptateur à monture F (adaptateur de monture FTZ) introduit avec les appareils photo de la série Z garantit la compatibilité avec ces objectifs ainsi qu’avec une plage incroyablement large d’autres NIKKOR à monture F, mais comme le savent tous les photographes, la preuve est toujours dans les images. L’évaluation concise de Michelle de la qualité de la comparaison : « Zéro problème, zéro perte d’image. »
Et son impression générale de la Z 7? « Exactement ce que j’attendais de Nikon : simple. »
Révolutionnaire
« Je travaille beaucoup directement de mon kayak », dit Michelle, « et je prends mon D850 et mon 200-500mm comme outil de travail pour le kayak. Si j’avais l’option d’apporter un trépied, j’apporterais aussi le 800mm. Maintenant, avoir la légèreté et la taille plus petite de l’appareil photo sans miroir qui prend le dessus avec ces objectifs, ça change complètement la donne pour moi. »
Tout comme le fait de jumeler le Z 7 avec le nouveau 500mm. « La petite taille de cet objectif et la qualité optique de l’appareil photo sans miroir, cette combinaison est révolutionnaire. »
Un autre avantage était l’assurance de savoir que l’appareil photo de la série Z est aussi robuste que ses reflex numériques. « J’ai toujours pensé à un appareil photo sans miroir comme étant petit, presque fragile, mais il n’y a rien de fragile dans cet appareil photo, c’est certain. Je l’ai utilisé pour prendre des photos pendant trois semaines, je l’ai emporté dans l’Arctique et je l’ai également utilisé pour prendre des photos locales. La robustesse et l’étanchéité aux intempéries de l’appareil photo ont été des facteurs déterminants. »
Le Z 7 a également réussi deux autres tests clés. Michelle était « absolument satisfaite » de la vitesse et de la précision des performances du système d’autofocus hybride, et elle s’est rapidement habituée au viseur électronique. « C’est un changement », dit-elle du viseur, « mais être capable de voir votre exposition dans le viseur, sous un éclairage variable, s’est avéré être l’un des plus grands avantages de l’appareil photo. »
Enfin, l’avantage du mode silencieux de l’appareil photo a permis de réduire le son de l’obturateur au silence.
« Cela a été vraiment utile en utilisant le mode silencieux, » dit Michelle, « en particulier à proximité des animaux. Cela m’a permis de me rapprocher et de rester plus longtemps. Dans un kayak, vous êtes tranquille pour commencer, les animaux savent que vous êtes là, mais avec [un obturateur silencieux] il y a moins de dérangement pour eux, moins de différence dans leur environnement, et c’est une différence importante. »
Ce qui nous a amenés à nous demander si ce que nous avons finalement créé était le parfait appareil photo de kayak. Ce n’était pas exactement notre objectif, mais nous cette vocation avec plaisir.