Jours de mariage : L'art des mariées, des mariés, de la lumière et des emplacements
Lorsque Sam a trouvé les striures du soleil dans cette scène de Saint-Marin, il a utilisé ces striures comme lumière de remplissage pendant que son SB-910, réglé à droite de l'appareil photo, a servi de lumière principale. « Je savais que cet endroit serait parfait pour des photos », dit-il. « La question était : Comment puis-je l’utiliser à mon avantage? » D800, AF-S NIKKOR 24-70mm f/2.8G ED, 1/1000 secondes, f/4,5, ISO 100, exposition manuelle, mesure matricielle.
Jetez un œil à la photographie de mariage de Sam Sciarrino et vous comprendrez peut-être l'essentiel de ses méthodes : travailler la scène, travailler la lumière.
Mais il y a plus que cela.
Le plus souvent, Sam laisse la scène et la lumière faire le travail pour lui de façon à créer des images que les couples considéreront comme des œuvres d'art qu'ils voudront accrocher au mur. Des « œuvres intemporelles », dit-il, « qui se trouvent être des photos de mariées et de mariés, des images qui ne donneront jamais l'impression d'être démodées, d'appartenir à un jour ou à un moment précis. »
Ce qui ne veut pas dire que Sam n'offre pas à ses clients des images de mariage d'un style photojournalisme, une grande partie de son travail est basée sur le succès avec de telles photographies contemporaines. « Tous mes clients ne choisissent pas l'approche intemporelle et dramatique », dit-il, « mais je photographie cette approche avec un style moderne, et très souvent lorsqu'ils voient le résultat, ils l'achètent. » Il pense que c'est parce que lorsque les couples voient des échantillons du style intemporel, ils ne ressentent pas le plein effet. « Les personnes sur les photos d'échantillon ne sont pas eux », dit-il, « mais lorsqu'ils se voient sur une photo intemporelle, ils la veulent. »
Lumière et emplacements
Dans les photos de Sam, tout tourne autour de la lumière : d'où provient la lumière ou de l'endroit d'où, en utilisant un flash ou un réflecteur, il peut la faire provenir. « Si la lumière n'est pas là », dit-il, « Je vais la créer. Si la direction n'est pas bonne, je vais la rediriger. »
À l'intérieur, la lumière est souvent créée avec le flash, et parfois c'est la lumière de la fenêtre dirigée par un réflecteur. À l'extérieur, le flash est la lumière de remplissage et le soleil, orienté avec un réflecteur, devient en fait l'équivalent de la lumière principale d'un studio. « Mon emplacement peut être un paysage grand, beau et dramatique ou il peut être une petite maison avec des recoins intéressants et des fentes par lesquelles une fenêtre envoie des rayons de lumière que je peux utiliser pour positionner mes sujets. »
« Positionner mes sujets » est plus qu'une phrase, c'est un concept. Sam cherche toujours une zone dans la scène pour créer son image, une zone où il peut positionner ses sujets « dans la lumière. »
Un autre concept important est l'utilisation de parties d'une scène. Les lieux et les emplacements n'ont pas à être parfaits, peu le sont. « Je peux prendre la photo et la recadrer plus tard », dit Sam, « ou en utilisant l'idée des recoins et fentes, supprimer des parties de la scène. J'appelle cela utiliser un zoom mental, et il faut du temps pour vous faire à cette idée. »
Il s'agit d'une idée qu'il a eue il y a longtemps, mais pour que cela fonctionne mieux, il a dû attendre que la technologie progresse. « Le D810 produit une telle qualité dans un fichier de grande taille qu'il n'y a aucun problème pour recadrer et cette pensée me vient toujours à l'esprit lorsque je travaille. »
Il peut facilement imprimer ses fichiers jusqu'à une taille de 24 x 30 pouces. « Cadre noir, petite signature, un art classique, net et intemporel. Tous mes clients demandent au moins un tirage encadré, et souvent ils en demandent plus d'un. »
Basé à Toronto, Sam, un ambassadeur Nikon au Canada, est photographe professionnel depuis plus de 25 ans. Les gens sont ses sujets, les familles, les enfants, les couples fiancés, les mariées et les mariés, et il applique ses méthodes « créer au sein de l'emplacement » pour chacun d'eux.
« Je n'accepte pas ni ne refuse pas automatiquement ce qui est là ou ce qui n'est pas là », dit-il. « Je ne laisserai pas non plus le moment du jour me vaincre. Les éléments ne s'alignent pas toujours au concept de « bonnes conditions de photographie », mais cela ne m'a jamais empêché de faire une photo. »
