Jusqu’au bout : le Z 7 au sommet
« Loma Blanca est assez isolé, un pic peu connu auquel peu d’alpinistes s’attaquent », commente Ted, « mais du sommet, on a une vue imprenable sur la chaîne du Fitz Roy. J’appelle ça "le chemin des étrangers", ça résume l’impression que dégage cet endroit. » Z 7, NIKKOR Z 14-30mm f/4 S, 1/320 seconde, f/5, ISO 100, exposition manuelle, mesure matricielle.
« C’est la principale raison pour laquelle nous sommes allés au Loma Blanca », dit Ted. « Nous avons découvert, en utilisant PhotoPills, que la Voie lactée serait directement au-dessus du sommet Fitz Roy à partir de ce point de vue. Il se passe un phénomène extraordinaire dans cette photo. La lune se couche et nous obtenons la couleur à partir de la lumière qu’elle réfléchit, la chaîne du Fitz Roy est donc éclairée par cette lumière. C’est une image prise à partir d’un trépied à ISO 6400, plus élevé que mes réglages normaux, mais j’ai découvert que ça pouvait fonctionner. La réduction du bruit était activée et j’ai fait un peu de retouches par logiciel. C’est complètement fou de pouvoir prendre une photo à une ISO aussi élevée et ne pas voir de bruit physique. » Z 7, NIKKOR Z 14-30mm f/4 S, 30 secondes, f/4, ISO 6400, exposition manuelle, mesure matricielle couleur 3D.
Ted Hesser est passionné d’escalade et de photographie. Il prend des photos à couper le souffle d’endroits que la plupart d’entre nous ne verront jamais de leurs propres yeux.
Le Z 7 est un appareil aux performances remarquables et au capteur doté de nombreux mégapixels, idéal pour les photos que la plupart d’entre nous prennent dans des endroits classiques. Mais il s’agit également d’un appareil robuste et scellé, capable de résister aux conditions extrêmes d’endroits que les amateurs d’adrénaline et les photographes professionnels visitent bien souvent.
Et les conditions extrêmes, Ted les connaît bien.
Lorsque nous avons appris qu’il partait pour une mission de cinq semaines pour escalader les pics de la chaîne du Fitz Roy en Patagonie, nous nous sommes dit que c’était l’occasion rêvée pour mettre le Z 7 à très rude épreuve.
Alors, êtes-vous partant?
Une formation appelée El Mocho offre une vue imprenable sur le sommet du Cerro Torre. « C’est un bon exemple de qualité à rechercher dans un objectif : comment gère-t-il un contre-jour? Et ici, on a une belle étoile alors que c’est un zoom à 14 mm? Ça veut tout dire. La couleur, je l’ai enlevée après (le résultat en noir et blanc avait un aspect plus dramatique), mais dans Adobe Photoshop, j’ai créé des masques de luminosité pour ramener subtilement un peu de couleur dans certaines parties de l’image. » Z 7, NIKKOR Z 14-30mm f/4 S, 1/100 seconde, f/22, ISO 200, exposition manuelle, mesure matricielle couleur 3D.
Escalade du pic Aguja de l’S, sur le flanc sud de la chaîne du Fitz Roy. Z 7, NIKKOR Z 14-30mm f/4 S, 1/80 seconde, f/5.6, ISO 31, exposition manuelle, mesure matricielle couleur 3D.
Test sur le terrain
L’alpinisme en Patagonie met le matériel à rude épreuve. « En règle générale, l’équipement supporte mal la quantité de terrain rocheux que l’on doit traverser, » explique Ted.
Mais l’humain également est mis à rude épreuve. « En alpinisme, en particulier dans le cas de la Patagonie, il faut être rapide et léger. C’est votre meilleure chance de survie dans ces montagnes. Votre partenaire et vous devez être capables de bouger rapidement, de vous éloigner et de vous protéger des conditions climatiques. La météo, c’est vraiment l’élément déterminant ici. Elle est très changeante, donc chaque gramme dans notre sac compte. » Pour cet alpiniste chevronné, il faut savoir grimper rapidement et n’emporter que le strict nécessaire. Ted ne prend même pas ses bouchons d’objectif. Chaque gramme, chaque milligramme compte.
C’est là que la taille et le poids du Z 7 sans miroir font la différence, mais il y a aussi la polyvalence des objectifs que Ted a pris avec lui : le NIKKOR Z 14-30mm f/4 S et le NIKKOR Z 24-70mm f/4 S. « Le 14-30mm a littéralement remplacé trois objectifs que j’utilisais en fonction des cas. » (Si vous vous demandez comment Ted faisait sans bouchons d’objectif, il avait un filtre polarisant sur le 24-70mm et un filtre à densité neutre 2.1 sur le 14-30mm, qui s’avère être le seul zoom de sa catégorie à pouvoir accueillir un filtre.)
Randonnée à l’aurore en direction de la chaîne du Fitz Roy, avec les étoiles encore visibles dans le ciel. « On s’est levés à 2 h 30 du matin pour faire une quinzaine de kilomètres. On voulait prendre des photos du lever de soleil. » Z 7, NIKKOR Z 14-30mm f/4 S, 13 secondes, f/4, ISO 1600, exposition manuelle, mesure pondérée sur les hautes lumières.
Le Fitz Roy au crépuscule, vu du sommet du Loma Blanca. « On a mis des jours à atteindre le sommet de ce pic pour dormir là-haut et prendre des photos au lever et au coucher du soleil. Nous n’avions aucune information sur la manière de faire l’ascension, et il nous a fallu une journée entière de reconnaissance pour trouver la voie la plus simple pour grimper. » Z 7, NIKKOR Z 14-30mm f/4 S, 1/60 seconde, f/5, ISO 100, exposition manuelle, mesure matricielle.
Panorama en trois images du Fitz Roy pris depuis le Loma Blanca. « C’était la vue qu’on avait depuis notre tente », explique Ted. « Le vent se levait et on a dû partir précipitamment, mais on a tout de même pu rester pour le lever du soleil. En postproduction, j’ai recadré l’image en carré, parce que je m’en sers pour mon portfolio sur les réseaux sociaux et que le format carré est préférable pour ces cas-là. » Z 7, NIKKOR Z 14-30mm f/4 S, 1/320 seconde, f/4.5, ISO 64, exposition manuelle, mesure matricielle.
Avec un tel capteur, le Z 7 est comparable à un moyen format. La qualité d’image est incroyable...
Le Fitz Roy à l’aube, avec un filtre à densité neutre 2.1 devant l’objectif et un trépied pour maintenir l’appareil pendant la longue exposition. « Quand on est autant au sud, à l’aube, juste avant le lever du soleil, il y a une lumière violette qui vient illuminer la montagne », décrit Ted. « J’ai pris cette photo juste après une tempête. Au fond, on peut voir une moitié des sommets de la chaîne de montagnes. » Z 7, NIKKOR Z 14-30mm f/4 S, 30 secondes, f/8, ISO 64, exposition manuelle, mesure pondérée sur les hautes lumières.
Le flanc nord de la chaîne du Fitz Roy. « C’est sur cette colline escarpée que beaucoup d’alpinistes montent leur camp d’altitude », explique le photographe. « Ma partenaire d’escalade et moi, on est venus ici pour cacher du matériel d’escalade. On amène le matériel en avance, on le cache, puis on retourne en ville. Quand la météo est clémente, on retourne récupérer notre équipement. J’ai vu ces belles marques lumineuses sur la vallée. La rivière ressort à cause du filtre polarisant devant l’objectif. » Z 7, NIKKOR Z 24-70mm f/4 S, 1/40 seconde, f/11, ISO 64, priorité à l’ouverture, mesure matricielle.
Ted avait également pris son D850, mais il ne s’en est pas servi de tout le séjour, ce qui est révélateur de la qualité d’image de l’appareil sans miroir. « Pour moi, avec un tel capteur, le Z 7 est comparable à un moyen format, » avance-t-il. « La qualité d’image est incroyable, et on peut faire tellement de choses sur l’image, on peut ajuster autant que l’on a besoin ou envie. »
Il se trouve que le Z 7 et ses objectifs ont été mis à encore plus rude épreuve que prévu, car la météo changeante a joué en la faveur du photographe. « Le temps a été si clément qu’on a décidé de prolonger le voyage de deux semaines, » raconte Ted. En tout et pour tout, il aura escaladé six pics majeurs pendant le séjour, et il aura pris… roulement de tambour… une montagne de photos.
Une conversion en noir et blanc, avec de la couleur ramenée dans certaines parties de l’image. La partenaire d’escalade de Ted s’est positionnée au point de transition entre la roche et le glacier alors qu’ils étaient en route pour leur camp avancé avant d’escalader le Fitz Roy. « Le Fitz Roy, c’est une montagne vraiment dangereuse, qui vous met à rude épreuve. » Z 7, NIKKOR Z 24-70mm f/4 S, 1/640 seconde, f/5.6, ISO 64, exposition manuelle, mesure matricielle.
Garder de l’énergie
Au cours de son voyage, Ted a également testé un aspect qu’il ne pensait pas mettre au défi. « Ça a le mérite d’être noté, » s’enthousiasme-t-il, « et c’est la plus belle surprise de cet appareil photo. Je ne savais pas si les piles allaient tenir dans un froid pareil, et au début, je prenais deux piles pour chaque jour de sortie, parce que j’ignorais à quoi m’en tenir. Vers la fin du séjour, je prenais une pile pour deux jours. Pour la dernière sortie, je suis parti cinq jours. J’ai pris trois piles, et je n’en ai utilisé qu’une seule. Du début à la fin, les piles du Z 7 ont aussi bien tenu que celles de mon D850, même en pleine montagne. »
Curieux, nous lui avons demandé jusqu’où les températures pouvaient chuter. « Ça pouvait descendre jusqu’à moins dix-huit, » nous a-t-il répondu.
Comme nous le disions plus haut, « …des photos à couper le souffle d’endroits que la plupart d’entre nous ne verront jamais de leurs propres yeux. »
Approchant le sommet Guillaumet par la face nord du Fitz Roy en direction du camp de base avancé. « L’approche pour une photo de ce genre a été très bien organisée et nous avons passé environ dix minutes à l’installer. Cela fait partie du plaisir. » Z 7, NIKKOR Z 24-70mm f/4 S, 1/200 seconde, f/6.3, ISO 64, exposition à priorité à l’ouverture, mesure matricielle.
« Il s’agit du sommet du Loma Blanca, près de l’endroit où nous avons campé lors de notre ascension du sommet Fitz Roy. Il s’agissait vraiment d’un endroit pour deux objectifs : le 24-70 et le 14-30. Je n’ai pas besoin d’avoir d’autres objectifs lorsque je vais en montagne. » Z 7, NIKKOR Z 24-70mm f/4 S, 1/160 seconde, f/5.6, ISO 100, exposition manuelle, mesure matricielle.
