J’étais un jour avec le D810—au zoo du Bronx pour prendre des vues, tôt le matin, en place et en train d’attendre que les jeunes otaries de Californie montrent leur tête à vibrisses. Je suis à une assez bonne distance, j’utilise alors un monopode avec un objectif 500 mm (l’AF-S NIKKOR 500mm f/4G ED VR) ainsi qu’un téléconvertisseur 2X (le TC-20E III), et je pense à peu près à : OK, D810, montre-moi quelque chose.
Et il l’a fait. Quelque chose d’incroyable; quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant.
L’un des petits sort de son repaire rocheux, suivi rapidement de sa mère. Ils se mettent nez à nez et je prends des photos à une cadence de cinq vues par seconde. Puis je regarde l’ACL pour voir ce que j’ai obtenu, et comme j’utilise le bouton du sélecteur multiple sur tous mes reflex numériques Nikon pour afficher des images agrandies à 1:1, à taille réelle, ce que je vois est un énorme agrandissement. Je déplace l’image vers une zone de la vue pour laquelle je veux savoir si c’est super net : les vibrisses de la mère. Elles sont si nettes que je peine à le croire. D’abord, je me dis : “Regarde ce que cet appareil photo vient de faire.” Puis, je passe à : “Regarde ce que je viens de faire avec cet appareil photo.” Puis je réfléchis à quel point la confiance peut être renforcée grâce à cet appareil photo, et au genre de photos richement détaillées qu’il peut produire. Je ne nie pas qu’il y a énormément de satisfaction à penser, à voir ce que je peux désormais faire.