Nikon Learn & Explore
Intermédiaire

Z 7 : 24 h par jour, 7 jours par semaine

Photo réalisée par Adam Woodworth d’une cascade au Nouveau-Brunswick (Canada), prise avec le Z 7

© Adam Woodworth

Adam a pris cette photo aux chutes Dickson, dans le parc national Fundy, au Nouveau-Brunswick (Canada), en utilisant l’adaptateur de monture FTZ et son AF-S NIKKOR 24-70mm sur le Z 7. « J’ai effectué un petit test comparatif entre l’objectif et l’adaptateur, et il n’y avait pas de différence notable. C’était comme si j’utilisais un D850 dans un plus petit boîtier. » Z 7, adaptateur de monture FTZ, AF-S NIKKOR 24-70mm f/2.8G ED, 8 secondes, f/11, ISO 200, exposition manuelle, mesure matricielle.

Photo réalisée par Adam Woodworth d’une cascade dans une gorge au Nouveau-Brunswick (Canada), prise avec le Z 7

© Adam Woodworth

Une cascade dans la gorge de Walton Glen au Nouveau-Brunswick. « Pendant dix jours, j’ai parcouru environ huit à dix kilomètres à pied pour photographier des cascades, et c’était très agréable d’avoir le Z 7, car l’économie de poids d’un boîtier plus petit était perceptible. » Z 7, adaptateur de monture FTZ, AF-S NIKKOR 24-70mm f/2.8G ED, 1/2 seconde, f/11, ISO 32, exposition manuelle, mesure matricielle couleur 3D.

La première fois que j’ai regardé à travers le viseur électronique, il ressemblait beaucoup à un viseur optique. Il était tellement performant que je n’y ai presque pas songé.

Plusieurs photographes vous diront qu’ils travaillent 24 h/24 7 j/7… ou à tout le moins c’est le sentiment qu’ils éprouvent. Nous ne savons pas si c’est ce que prétend le photographe de paysages et de ciel nocturne Adam Woodworth, mais il pourrait sans doute sans verser dans l’exagération. En toutes saisons, sous toutes les conditions climatiques et en tout temps, Adam recherche les images sur les terrains accidentés et les longues distances.

Il attendait donc avec impatience le Z 7, le premier appareil photo sans miroir plein cadre de Nikon, pour sa taille réduite et les facteurs d’économie de poids d’un boîtier sans miroir.

Il a obtenu ce qu’il espérait, et même plus.

« Pour mes paysages de jour, je regarde l’écran ACL un certain temps en mode visée écran », raconte-t-il, « mais si le temps est ensoleillé et lumineux, il est parfois difficile de voir la composition. Sur mon D850, je devais utiliser le viseur optique, et c’est la même chose avec le Z 7. Le viseur électronique est essentiellement comme un écran ACL recouvert. Aucun rayon de soleil ne l’atteint, et je peux donc y mettre mon œil et tout voir, avec encore plus de détails. Je peux mieux voir, faire une mise au point plus près et modifier la luminosité. Je peux aussi voir dans le viseur électronique tous les réglages des menus et de l’appareil photo. »

Photo réalisée par Adam Woodworth d’un phare dans le Maine la nuit, prise avec le Z 7

© Adam Woodworth

Un phare dans le Maine vers minuit. « C’est une ampoule de 1000 watts, étonnamment petite et peu puissante, mais la [vieille] lentille de Fresnel concentre très bien la lumière », explique Adam. « La lumière clignote pendant une seconde ou deux, s’éteint pendant huit ou neuf secondes, et le cycle se répète toute la nuit, donc quand vous êtes debout, il fait noir la plupart du temps. » Les cloisons métalliques sur l’ensemble des vitres des fenêtres bloquent la lumière et créent des ombres avec un effet « roue de chariot ». Le principal défi était la densité du brouillard: « On pouvait voir des gouttelettes d’humidité dans l’air, c’était comme une pluie fine. Je devais nettoyer l’objectif entre les prises de vue. » Z 7, adaptateur de monture FTZ, AF-S NIKKOR 14-24mm f/2.8G ED, 2 minutes, f/5.6, ISO 200, exposition manuelle, mesure matricielle.

Le viseur électronique est également avantageux pour ses photos de nuit. Non pas lors de la prise de vue, parce que les endroits photographiés par Adam sont tellement obscurs qu’il ne peut rien voir à travers l’appareil photo. « Je peux à peine voir devant moi »,  dit-il. « Je dois faire des tests de cinq ou dix secondes, à des valeurs ISO très élevées, afin de voir ce que j’obtiens pour ma composition. Puis avec un peu de chance, dans le noir, je peux déplacer l’appareil photo et refaire une composition et réessayer. » C’est en mode de visualisation que le viseur électronique du Z 7 est d’un grand secours. « Je peux effectuer un zoom avant pour vérifier la mise au point et obtenir une vue plus claire et plus détaillée. »

Adam aime aussi la capacité de personnaliser le Z 7 en fonction de ses besoins, surtout lorsqu’il travaille dans des conditions de faible luminosité ou d’absence de lumière.

« C’était super », dit-il. « J’ai été capable de modifier le menu sur l’écran tactile afin d’obtenir les fonctionnalités dont j’avais le plus besoin. J’ai mis le mode de déclenchement à retardement de l’exposition et la réduction du bruit en exposition longue sur l’écran pour y accéder rapidement. »

Une fonction qu’il n’a pas utilisée dès le début, mais qu’il aimera certainement, est la stabilisation d’image VR (réduction de vibration) intégrée au Z 7. « Je l’ai essayé rapidement et j’ai remarqué la différence. Je vais l’utiliser lors de mes prises de vue de la faune. »

Il pourra dorénavant tout explorer du Z 7, car lorsque nous lui avons parlé, il avait déjà tout commandé. « L’appareil photo, l’adaptateur pour monture d’objectif et les trois objectifs. Et j’ai hâte d’essayer l’objectif 14-30mm f/4 que Nikon prévoit lancer l’an prochain. »

Les images de nuit sont la spécialité d’Adam, mais il n’est pas dans la pénombre concernant son avenir de photographe.

Photo réalisée par Adam Woodworth de la planète Mars et de la Voie lactée prise avec le Z 7

© Adam Woodworth

Mars et la Voie lactée sur la rivière Penobscot dans un composite de 12 images. Toutes les images prises avec le Z 7, l’adaptateur de monture FTZ et un objectif AF-S NIKKOR 14-24mm f/2.8G ED à 14mm et f/2.8. Le ciel est une pile de dix prises de vue, chacune d’une exposition de dix secondes à ISO 6400. Le premier plan est composé de deux prises de vue, toutes deux à ISO 1600; l’une provient d’une exposition de 16 minutes; la deuxième, le reflet de Mars sur la rivière, est issue d’une exposition de 8 minutes. Adam a utilisé le programme Starry Landscape Stacker pour réaliser le composite. (Vous pouvez apprendre à faire des photos comme celle-ci en prenant part à l’un des ateliers d’Adam... je le dis juste en passant.)

Cet article est pertinent pour ces produits