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Duo dynamique : Le photographe de la vie sauvage, Ron Magill, met à l’épreuve le téléobjectif NIKKOR 180-400mm

Glossaire

La première chose que Ron Magill a mentionnée lorsque nous l’avons interrogé sur son expérience avec l’objectif AF-S NIKKOR 180-400mm f/4E TC1.4 FL ED VR, (celui avec le téléconvertisseur 1.4x intégré, une première pour Nikon) était… vous l’avez deviné... le téléconvertisseur 1.4x intégré.

Ce qui était tout à fait prévisible. C’est plutôt sympa et très pratique.

Quant à Ron, il occupe plusieurs fonctions : il est directeur de la communication au Zoo de Miami (anciennement connu sous le nom de Miami-Dade Zoological Park and Gardens), expert en vie sauvage, personne-ressource pour les apparitions à la télévision locale et nationale, cinq fois lauréat d’un Emmy Award pour ses contributions à des documentaires sur la nature et ambassadeur Nikon. Mais quand on parle de matériel photographique, c’est un photographe dont l’amour pour la photographie est le moteur de la discussion.

Et pour lui, le 180-400mm est le rêve de tout photographe.

« La première chose à propos de cet objectif est le téléconvertisseur 1.4x instantané, » explique Ron. « En appuyant avec le pouce, vous obtenez un téléconvertisseur sans avoir à en mettre un, et vous voyez l’image changer tout de suite dans le viseur. C’est tout simplement fantastique! »

Ensuite, il va droit à la preuve. « Et les images obtenues, je les ai regardées de très près, je les ai agrandies, et c’était vraiment comme si j’étais en train de filmer avec des objectifs à focale fixe. Il s’agit de résultats impensables il y a quelques années de cela. Ce zoom est un zoom de niveau supérieur. »

Pas seulement en matière de performance, mais aussi grâce à sa maniabilité. « Je sais que je suis grand de taille (il mesure environ deux mètres), mais l’objectif était si léger et si facile à manipuler. Chaque photo que j’ai prise, je l’ai fait à main levée. » 

La possibilité de prendre des photos à main levée n’est pas une mince affaire. « Si je suis sur un bateau et que j’attends qu’une baleine fasse surface ou que je regarde un guépard chassant une proie à travers le Serengeti, un trépied ne fonctionnera pas pour moi. »

La performance, la maniabilité et la polyvalence sont donc des facteurs clés.

« En tant que photographe de la vie sauvage », dit Ron « vous avez besoin de la flexibilité d’un objectif zoom; vous avez des animaux qui courent vers vous et qui s’enfuient, vous avez des scènes qui changent tout le temps. Pouvoir manier, zoomer et accéder au téléconvertisseur en moins d’une seconde constitue un avantage considérable lorsque vous essayez de capturer ces moments. »

Techniques de téléobjectif

« Je dis toujours qu’il est préférable de faire un zoom arrière plutôt qu’un zoom avant, » affirme Ron. « En tant que photographes de la vie sauvage, nous avons tendance à nous concentrer sur les choses avec le plus de précision possible. Même aujourd’hui je le fais encore, je fais tout de suite un zoom avant maximum, et parfois c’est une erreur, surtout lorsqu’un animal est en train de courir. J’aime pouvoir capturer toute la scène et montrer l’environnement, au lieu de simplement capturer le mouvement de l’animal. Mais notre nature humaine veut isoler cette action au lieu de montrer la scène dans laquelle elle se déroule. » Avec le 180-400mm, il commence par cadrer à environ 300 mm et il est prêt à effectuer un zoom avant ou arrière en fonction de la scène ou de l’action.  

Comme il n’utilise pas de trépied, il maintient la VR (réduction de vibration) en permanence. « Je prends le maximum de photos au téléobjectif, avec le téléconvertisseur activé, et parfois la vitesse d’obturation n’est pas très rapide, peut-être 1/400 ou même 1/250 seconde. Et rappelez-vous, à main levée! Et regardez les résultats. »

Mais avant, il y a une dernière chose dont nous voulions parler avec Ron : le développement d’objectifs absolument incroyables. Les appareils photo ont tendance à faire les gros titres, c‘est le cas du D850 par exemple, mais la technologie des objectifs ne se limite pas à suivre le rythme de la capacité des appareils photo à capturer des images surprenantes. Cela procure également un avantage très pratique à de nombreux photographes.

« Pour moi, en plus de la performance et de la maniabilité, il s’agit également de réduire le matériel, » explique Ron. « Je n’ai pas besoin d’emporter plusieurs objectifs à focale fixe : avec le 180-400mm, j’ai un objectif qui incorpore une grande variété de prises de vue, et lorsque je pars en voyage, en particulier dans beaucoup d’endroits où il faut prendre de petits avions, il y a des limites de poids très strictes. Je dois choisir, et un objectif comme celui-ci est une version condensée de quatre ou cinq objectifs à focale fixe. »  

Ce qui, à bien y penser, est la meilleure façon de conclure la version condensée de notre entretien avec Ron Magill.

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